La Maîtrise des Petits Chanteurs de Québec

La Maîtrise des Petits Chanteurs de Québec

Info tournée 05

par maitrise | Mercredi 7 juillet 2010 à 19:23

Jour 10 de la Tournée 2010

Dans l’autobus, quelque part entre Barcelone et Saragosse

Lundi, 5 juillet 2010 (13h45)

Dans mon dernier message, je terminais en vous écrivant que nous nous dirigions vers Barcelone après avoir fait un arrêt à Tossa de Mar dont quelques enfants conserveront malheureusement un souvenir de coup de soleil. Barcelone a séduit tout le monde et je pense qu’on peut dire qu’elle constitue un point fort de la tournée.  À notre arrivée dans cette ville, une guide nous a présenté quelques éléments d’architecture et d’histoire; par la suite (vers 20h30), nous nous sommes rendus au Seminari où nous coucherons en hébergement collectif, ce qui ravit la majorité des enfants et contribue à diminuer les appréhensions soulevées par l’hébergement en famille.  Les lieux sont calmes et verdoyants, les chambres sont propres et le repas est copieux.  Le temps qu’on soupe, qu’on s’installe, qu’on prenne les douches (histoire d’enlever la crème solaire dont nous sommes constamment enduits), on se couche presque vers minuit.  Demain matin, c’est la messe à la Sagrada Familia; nous rappelons aux enfants que c’est là un privilège extraordinaire car il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus!  Ils se doivent donc d’être en forme.

Dimanche matin, nous éveillons les enfants vers 08h00, pour qu’ils aient le temps de se mettre en habit de concert et de bien déjeuner avant la répétition et le déplacement. La journée promet d’être très chaude, pour faire changement!  Le concert s’est bien déroulé mais la configuration des lieux fait en sorte que les petits chanteurs sont assis dans la foule et non pas dans le choeur, donc plus éloignés de Céline et de l’orgue.  De plus, il fait particulièrement chaud dans la crypte et comme ils chantent en aube, c’est un peu pénible, mais Céline leur a tout de même accordé une note de 9 sur 10 pour leur prestation.  Par la suite, l’un des prêtres qui parle français nous fait faire une visite guidée de toute l’église.  Les enfants (et les adultes!) ont été TRÈS impressionnés par l’intérieur de la Sagrada Familia qui est une église tout à fait unique et qui ne ressemble à aucune autre.  Savez-vous que lorsque l’autel sera terminé en novembre 2010 et que les messes ne se feront plus dans la crypte (au sous-sol), l’église pourra contenir 15,000 personnes???  Incroyable!  Un petit groupe de volontaires monte dans l’une des tours en ascenseur mais la descente devra se faire à pied. Le coup d’œil en valait cependant l’effort.

Nous quittons la Sagrada Familia en fin d’après-midi pour nous diriger vers un petit centre commercial où les chances de trouver des souvenirs de Barcelone sont grandes, compte tenu que c’est dimanche et que la plupart des magasins sont fermés.  Nous n’avons pas eu le courage de nous aventurer sur La Rambla en groupe de 57 puisque cette artère commerciale est hyper-achalandée et est un des endroits hautement visités de Barcelone; nous préférons miser sur la sécurité.  En sortant du centre commercial, surprise : nous entendons le tonnerre et de gros nuages noirs s’approchent.  Ils ne nous laisseront cependant que quelques gouttes de pluie qui nous rafraîchissent à peine pendant que nous visitons le parc Güell.  Comme cet orage a laissé derrière lui un bel arc-en-ciel au-dessus de la ville, les petits chanteurs ont eu là l’excuse toute trouvée pour célébrer « l’arc-en-ciel qui met de la joie dans le cœur des enfants » (extrait de « Bravo monsieur le monde »).

Retour au Seminari vers 20h30 où une autre surprise nous attend : nous avons oublié de leur confirmer que nous avions besoin d’un souper.  Nous nous heurtons donc à une porte de salle à dîner fermée à double tour mais grâce aux réflexes aiguisés de notre coordonnateur, cette petite erreur se transforme rapidement en un autre moment de joie pour les enfants.  A deux minutes du Seminari, il se trouve qu’il y a justement un restaurant chinois qui est à peu près vide.  Imaginez la scène : 57 personnes affamées qui envahissent un restaurant.  Or, on ignore comment le chef cuisinier a pu réussir cet exploit mais 30 minutes plus tard, les plats commençaient à arriver sur les tables et pendant une heure, il nous arrive un plat à toutes les 15 minutes à tel point que nous leur avons demandé de cesser de nous en apporter de crainte d’exploser!!  Peut-être, au fond, que Frédéric avait tout organisé à l’avance avec le chef-cuisinier car nous avions vraiment l’impression qu’il nous attendait!!

Retour au Seminari repus et l’estomac bien rempli.  La pluie a laissé un peu de fraîcheur dans l’air, nous devrions donc mieux dormir que les nuits précédentes, mais elle sera assurément aussi courte puisque nous allons au lit encore une fois vers minuit.

Aujourd’hui, jour de déplacement vers Vitoria où nous serons à nouveau en hébergement collectif. Le visage de l’Espagne a changé du tout au tout; nous roulons maintenant dans une vaste contrée semi-désertique.   Il fait toujours aussi chaud mais au moins, l’air est plus sec. Au moment où je vous écris, nous venons tout juste de franchir le méridien de Greenwich ce qui fut pour notre historienne une autre occasion de fournir aux jeunes des indications instructives.  Nous venons de finir de dîner et un arrêt à Saragosse est prévu bientôt; dans l’autobus, certains enfants chantent, d’autres somnolent, d’autres prennent des notes dans leur carnet de bord.  Céline a ouvert son « banc d’écoute » où elle invite les enfants qui le souhaitent à venir lui raconter leurs petits problèmes ou leurs petites joies.  Nous nous assurons ainsi de garder le pouls du groupe et de désamorcer les situations qui pourraient s’envenimer.  Pour certains enfants, le compte à rebours est déjà commencé puisque c’est dans 5 dodos que nous reprendrons l’avion.  Je suis sûre que vous aussi vous comptez les jours avant de revoir votre enfant.  Que de choses il/elle aura à vous raconter!  Rassurez-vous, nous en avons toujours 49 dans l’autobus; par contre, le décompte des casquettes blanches est moins reluisant; nous venons encore d’en perdre une lorsque nous avons traversé le pont enjambant l’Ebro à Saragosse quand le vent en a emporté une.  Nous avons d’ailleurs institué un concours :  celui ou celle qui aura encore sa casquette identifiée à son nom à Arles se méritera un prix!!   A bientôt!

Johanne

En partenariat avec : Commission scolaire de la Capitale

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