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Bonjour Québec, Lyon vous salue!
Aujourd'hui dimanche, nous venons de vivre une journée formidable par un temps magnifique grâce à nos amis, les Petits Chanteurs de Lyon. Après avoir chanté la messe de 10 heures 30 à la cathédrale primatiale St-Jean, nous avons été invités à la demeure de Pascal et Hélène Muzelle pour un pique-nique au bord de la piscine. Tous les jeunes - et les moins jeunes aussi - se sont très bien amusés. L'eau a un effet bénéfique et fera certainement oublier à tous les petits soucis habituels d'un début de tournée.
Depuis notre départ, vendredi dernier, tout s'est déroulé à peu près selon l'horaire établi. Seuls notre rendez-vous avec nos hôtes pour la répartition dans les familles a été légèrement en retard car il a fallu un peu plus de temps que prévu pour récupérer les bagages à l'aéroport Saint Exupéry de Lyon, qui est quand même plus achalandé que celui de Mirabel. Notre chauffeur, Stéphane, a ensuite dû résoudre le véritable casse-tête que représente le rangement des valises dans l'autocar. A propos des valises, vous ne serez sans doute pas surpris d'apprendre que nous avons enregistré un excédent de poids de 55 kilos!
Le vol Montréal/Lyon avait été des plus tranquilles, sans turbulence aucune. Deux des nôtres, Laure et Nicolas ont même gagné un sac de voyage Air Transat au concours des sièges chanceux.
Demain matin, lundi, nous serons tout d'abord reçus à l'Hôtel de ville.
Suivront en fin d'avant-midi et en après-midi une courte répétition et la visite des Grottes de La Balme, qui sont situées à environ 50 kilomètres de Lyon. En soirée, à 20 heures 30, la Maîtrise donnera son premier concert, encore une fois à la cathédrale. Puis, mardi matin, ce sera déjà le départ vers Troyes pour la deuxième étape de notre tournée.
Nous ne savons pas quand pourra vous parvenir notre prochain message, et d'ici là, vos enfants vous embrassent très fort et vous disent à bientôt!
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Reportage reçu le 13 juillet 2004
Saucisses, choucroute et concerts!
Notre premier message vous avait été adressé de Lyon, au soir d’une journée
magnifique couronnée par un pique-nique qui avait plu à tous.
Le lendemain matin, nous avons visité en matinée l’hôtel de ville et, en
après-midi, nous nous sommes rendus aux Grottes de la Balme, un site
impressionnant avec ses galeries souterraines. Mais rassurez-vous: personne
n’est resté coincé dans les passages très étroits, pas même Éric qui a quand
même dû se contorsionner pas mal à plus d’un endroit. Le soir, nous avons donné
notre premier concert à la cathédrale St-Jean.
Mardi, nous avons quitté Lyon pour Troyes où nous avons été accueillis par les
Petits Chanteurs de Champagne. Mais auparavant, nous nous sommes arrêtés à
Fontenay pour une visite de la vieille abbaye qui est l’un des monastères
cisterciens d’Europe. Le site est très beau et l’abbaye, qui a été construite en
1118, très bien conservée.
Après une première nuit passée dans les familles, nous nous sommes retrouvés
avec plaisir le matin pour une répétition en vue du concert du soir à l’église
St-Urbain. En après-midi, à la grande joie de tous – mais surtout des filles –
nous avons eu un temps consacré au magasinage.
Tôt jeudi matin, il était déjà temps de dire au revoir et merci aux familles de
Troyes qui nous avaient accueillis et de prendre la route pour la Belgique. Sur
le chemin d’Arlon, nous nous sommes arrêtés quelques heures à Reims, le temps
d’une visite de la magnifique cathédrale aux 2300 statues et d’une courte séance
de magasinage. À Arlon, nous étions hébergés collectivement dans une résidence
des Prêtres du Sacré-Cœur. Nous avons été très bien reçus, nourris et logés.
Nous y sommes demeurés deux nuits.
Vendredi matin, nous avons fait une visite guidée de la ville de Luxembourg. Le
soir, nous avons donné un concert dans la petite commune de Kehlen; l’accueil a
été très chaleureux.
Samedi marquait la fin de la première étape de la tournée et le début de notre
séjour en Allemagne pour le congrès international des Pueri Cantores. En
quittant Arlon, nous pouvions sentir qu’il y avait beaucoup d’interrogations
dans l’air, et même une certaine appréhension. Nous sommes arrivés à Limburg, ou
plus précisément à Hadamar où est situé le pensionnat des Petits Chanteurs de la
cathédrale, en fin d’après-midi tel que prévu. La répartition dans les familles
s’est faite rapidement. Au grand bonheur de certains, fait exceptionnel,
quelques personnes dans les familles d’accueil parlent français. Pour les
autres, c’est soit l’anglais, soit le langage des signes… Quant aux adultes,
sauf Évelyne bien sûr, ils n’ont pas encore beaucoup eu la chance de mettre en
pratique leurs connaissances de la langue allemande puisqu’ils font l’expérience
de la vie de pensionnaires.
Samedi soir, dans la ville de Limburg, c’était la nuit des chorales. Plusieurs
ensembles se produisaient dans différents endroits de la ville où la population
locale était invitée à aller les entendre. Nous avons chanté à deux reprises, à
l’intérieur de la prestation donnée par les Petits Chanteurs de Limburg.
Dimanche matin, nous avons participé à la messe à la cathédrale. En après-midi,
une fête au pensionnat soulignait la fin de l’année scolaire. Nous avons pris
part à cette fête et exécuté deux chants. Mais ce que nous avons surtout retenu
de la journée, c’est l’accident dont a été victime Pascal, qui lui a valu un
passage à l’hôpital où il a fait preuve de beaucoup de courage et d’où il est
ressorti avec un plâtre à la main droite et une dizaine de points de suture.
L’incident n’a cependant diminué en rien son énergie et sa bonne humeur!
La journée de lundi a été consacrée à un circuit touristique le long du Rhin.
Nous avons notamment visité le château de Marbourg. La soirée était libre dans
les familles et au pensionnat.
Le conducteur de notre autocar, Stéphane, a malheureusement dû rentrer d’urgence
chez lui, en France, à cause du décès de son grand-père. C’est Joël qui le
remplace maintenant.
Ce mardi, nous avons appris à mieux connaître le centre historique de la vieille
ville et la cathédrale grâce à deux guides parlant français, Marie-Louise et
sœur Jeanne. En ce moment, les jeunes sont avec leurs familles et nous
retrouverons tous ce soir pour un concert.
Demain, nous quitterons Limburg en début d’après-midi pour Mettmann et Cologne,
ce sera le début du grand rassemblement des Pueri Cantores. Nous espérons
pouvoir vous en donner des nouvelles dans un prochain message.
À bientôt!
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Cologne : un congrès réussi !
Ce mercredi 14 juillet, à peine avions-nous eu le temps de nous installer à
Mettmann
qu’il fallait quitter pour Cologne afin de participer à l’ouverture officielle
du 32e Congrès international des Pueri Cantores. Après avoir franchi les quelque
45 kilomètres séparant les deux villes, nous nous sommes retrouvés au lieu fixé
pour notre départ en procession vers la cathédrale en vue du rassemblement de
tous les participants. Là, nous avons fait la connaissance de Vera qui par la
suite, avec beaucoup de gentillesse, a guidé nos pas dans Cologne pendant toute
la durée du Congrès. La procession s’est déroulée sous une pluie fine… Dès la
fin de la cérémonie ce fut le retour vers Mettmann. Joël a manqué la sortie et
nous sommes finalement arrivés dans notre ville d’accueil avec une bonne
demi-heure de retard.
Encore une fois la nuit a été courte car il fallait quitter tôt le lendemain
matin pour participer à l’ouverture profane du Congrès sur la place Roncalli, au
pied de l’imposante cathédrale. L’ouverture s’est faite sous une forte pluie…
Après environ une heure, nous nous sommes finalement réfugiés à l’intérieur de
la cathédrale pour y faire sécher nos vêtements. Après le dîner, la température
s’est quelque peu améliorée, il a cessé de pleuvoir et nous en avons profité
pour faire un tour de ville en petit train.
Pendant tout ce temps, il y avait un trac certain dans l’air, une sorte de SPC
ou syndrome pré-concert comme nous l’avons par la suite baptisé, puisque, en
soirée, nous devions prendre part à un gala donné à la Philharmonie avec
d’autres chœurs. Après une (trop) brève répétition en fin d’après-midi, un
aller-retour à pied jusqu’au stationnement souterrain aménagé en cafétéria et un
souper avalé en vitesse, ce fut l’attente du moment où nous devions nous
produire dans cette salle de spectacle aux dimensions impressionnantes, capable
de recevoir 2200 spectateurs dont les regards plongent vers la scène centrale.
La Maîtrise a donné une très belle prestation et c’est à la fois heureux et
satisfaits que nous sommes retournés à Mettmann en empruntant cette fois la
bonne route.
L’horaire du vendredi ressemblait à celui du jeudi : le départ était tôt le
matin pour une répétition sur la place Roncalli en vue de la messe de clôture du
dimanche. La température était incertaine, mais il n’a pas plu… Après la
répétition, en attendant l’heure du dîner, plusieurs d’entre nous ont monté les
500 marches étroites de l’escalier en colimaçon menant au sommet de l’une des
deux tours de la cathédrale. Le panorama sur la ville que nous avons eu, une
fois enfin arrivés au sommet, a compensé largement pour nos muscles endoloris.
Nous avons passé l’après-midi à marcher dans la ville, en route d’abord vers une
église où nous aurions dû participer à une prière pour la Paix, qui n’a
finalement pas eu lieu, puis en nous arrêtant dans les magasins de souvenirs. À
quatre heures, nous étions de retour à la Philharmonie pour assister à un autre
gala auquel participaient les Petits Chanteurs du Cap-de-la-Madeleine. En
soirée, toujours sur la place Roncalli, c’était la Fête des Nations, un
spectacle très animé et très rythmé au cours duquel nous nous sommes bien amusés
et où nous avons pu renouer avec certains de nos hôtes de Lyon et avec les
Petits Chanteurs de la ville de Tréguier qui nous avaient si bien accueilli chez
eux lors de notre Tournée 2002.
La journée du samedi s’est entièrement déroulée à Mettmann. En matinée, nos
hôtes ont organisé pour nous une très intéressante visite du musée de l’homme de
Néandertal, qui a été suivie d’un pique-nique. En fin d’après-midi, nous avons
chanté ensemble à la messe avant d’offrir aux paroissiens un court concert qui a
beaucoup plu; il fallait voir les gens, monsieur le curé en tête, taper dans
leurs mains pour accompagner le chant Tritsch Tratsch Polka. Puis, nous nous
sommes tous retrouvés pour un repas communautaire qui a commencé à l’extérieur
avant de se transporter très rapidement à l’intérieur car un très fort orage
s’est alors abattu. Mais cela en rien affecté la fête qui s’est longtemps
poursuivie autour du piano.
Le dimanche matin, au moment de dire adieu aux familles de Mettmann dont
l’accueil fut si chaleureux et amical, on a vu quelques larmes briller au coin
des yeux. Nous garderons tous un très beau souvenir de la ville et de ses gens.
Nous sommes retournés une dernière fois à Cologne pour la messe de clôture du
Congrès. La température était belle et c’est sous un soleil radieux et une forte
chaleur que la cérémonie religieuse s’est déroulée. Ensuite, après le dîner,
nous avons rapidement repris la route pour la dernière étape de la Tournée : l’Alsace.
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L’Alsace : cigognes et tartes flambées
Après l’une de nos plus longues étapes sur route, nous sommes finalement arrivés
à Mittelwihr peu avant 20 heures. C’est dans ce centre que nous avons passé les
deux nuits de notre séjour en Alsace. Après le repas et le temps pris pour
l’installation, le moment du couvre-feu était déjà presque venu.
Au programme du lundi, après avoir admiré (et photographié) les cigognes nichées
sur les cheminées du village de Ribeauvillé, nous avons visité le château du
Haut Koenisbourg. Il s’agissait de notre troisième visite à un château pendant
la tournée après Vianden, au Luxembourg, et Marbourg, en Allemagne. Le Haut
Koenisbourg les surpasse tous les deux par sa taille et la beauté de son site à
plus de 750 mètres d’altitude. La visite terminée, nous nous sommes dirigés vers
la ville de Strasbourg où nous avons passé l’après-midi à visiter notamment la
Petite France et la cathédrale. Céline a aussi offert la crème glacée. Merci
Céline!
Vers 17 heures, avons repris la route pour le magnifique petit village de
Riquewihr. Nous avons parcouru ses rues étroites et admiré ses maisons anciennes
en attendant de souper dans un caveau. Au menu du repas : des tartes flambées,
nature, puis gratinées, à l’échalote et enfin au fromage de chèvre. Pour le
dessert, des tartes aux pommes et aux myrtilles. Nous avons tous très bien
mangé.
La température étant encore une fois inclémente – il y a eu de forts orages
pendant la nuit et au matin, il pleuvait encore très fort au moment de quitter
Mittelwihr – nous nous sommes contentés d’une visite rapide de Colmar sans même
descendre de l’autocar. Nous avons plutôt mis le cap sur Beaune et, en
après-midi, nous avons pris le temps de visiter la ville et ses hospices
(hôpital) construits au XVe siècle. Nous nous sommes ensuite dirigés vers Lyon,
plus précisément au domaine Valpré, pour notre dernière nuit. Après le repas,
nous nous sommes réunis afin de faire l’évaluation de la Tournée en espérant
tirer de notre expérience de vie de ces quelques semaines des leçons qui
pourront être utiles dans l’avenir.
Le lendemain matin, nous nous sommes mis en route pour l’aéroport Saint-Exupéry.
Nous ne nous doutions pas alors qu’il serait si difficile d’embarquer à bord de
l’avion devant nous ramener au Québec. D’abord Joël a eu bien du mal à repérer
l’endroit où il pourrait nous laisser et c’est au prix de manœuvres à la fois
serrées et adroites qu’il est enfin parvenu à l’endroit où nous avons repris nos
bagages avant de nous diriger vers les comptoirs d’enregistrement. Une fois
rendus là-bas, ce furent de nombreux contrôles de sécurité, tant et si bien que
notre avion a finalement décollé avec près de deux heures de retard.
Heureusement, le vol s’est très bien passé, le pilote a pu récupérer un peu de
temps et l’avion s’est posé à Mirabel à 16 heures 15. De nombreux parents
attendaient les jeunes à leur arrivée et tous semblaient très heureux de se
retrouver. Nul doute qu’il s’est raconté bien des souvenirs et des anecdotes
pendant la durée du trajet entre Mirabel et Québec!